2ème Dimanche de l’Avent (B)

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Textes du jour :

Première lecture (Is 40, 1-5.9-11), Psaume (Ps 84 (85), Deuxième lecture (2 P 3,8-14), Évangile (Mc 1,1-8)

 

Chants du jour :  

• Préparez le chemin du Seigneur E13-95 : https://www.youtube.com/watch?v=MQRTheDapEc

• Espère en Dieu E35-93 : https://www.youtube.com/watch?v=n8lo6KfBJnA

• Aube Nouvelle E130 : https://www.youtube.com/watch?v=MVPsmsY2kf0

 

Méditation du diacre Alain BREIK

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+ Au nom du Père... :

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Introduction :

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À la lecture des textes de ce dimanche, une expression courante me vient à l’esprit : « Prêcher dans le désert » c’est-à-dire parler sans arriver à se faire entendre.

Isaïe, comme Jean-Baptiste, prêchent dans le désert, mais ce désert c’est avant tout le désert de nos vies. Annonciateurs d’un monde nouveau, ils préparent un chemin de libération : « Dans le désert, préparez un chemin pour le Seigneur ».

 

Accueillons son pardon qui fait de nous des invités dignes de son repas.

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Demande de pardon 

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Je confesse à Dieu tout- puissant…

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Méditation : 

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Prendre un petit temps de silence pour écouter ce que l’Esprit nous dit personnellement avant de lire la méditation proposée :

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Vers 500 avant Jésus Christ, le peuple juif était otage en Irak, et Isaïe annonce une libération des otages qui, à travers le désert de Syrie, vont pouvoir rentrer à Jérusalem.

Jean-Baptiste est allé dans le désert pour annoncer une nouvelle libération : celle qu'apporte le Messie. La région où Jean-Baptiste parlait est aux confins de ce qu'on appelle le désert de Judée (de chaque côté de la route qui descend de Jérusalem au Jourdain), mais Jean n'a absolument pas parlé dans le désert. Bien au contraire, il s'est placé à un endroit très fréquenté : le gué du Jourdain, « Béthanie au-delà du Jourdain », « Qasr al Yahud » actuellement, où passaient toutes les caravanes qui apportaient d'Arabie et de l'Orient quantité de marchandises. Les caravaniers voyaient et entendaient Jean-Baptiste, puis, dans les villes et les villages qu'ils traversaient, ils parlaient de cet homme bizarre qui annonçait un bouleversement proche. Alors, « de Jérusalem et de toute la Judée, on accourait en foule. ». Ce n'était pas vraiment le désert !

 

Aujourd’hui, c’est à nous, que cette parole est adressée.

Le désert est une réalité symbolique, qui nous concerne tous, particulièrement à notre époque, où beaucoup d'hommes considèrent leur existence comme un désert.

• Lieu de la solitude, d'abord qu’on cherche à combler par tous les moyens.

• Lieu de l’absence de projets, de perspectives pour l’avenir

• Lieu où on a l’impression de tourner en rond…

 

Jean-Baptiste nous redit aujourd'hui : « Dans ce désert de vos existences, il vous faut faire un chemin. »

Jean Baptiste annonce : Jésus. Ce Jésus qui, suite à cette interpellation de Thomas « Nous ne savons pas où tu vas ! Comment saurions-nous le chemin ? », dira : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. »

Tournons notre regard vers Lui et demandons-nous ce que c'est, pour nous, « le chemin de Jésus. »

 

Au début de l'évangile de Marc, il y a ces mots : « Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus, Christ. » Il y a un commencement, donc, un passé qu'on abandonne et un avenir qui s'ouvre devant nous. On ne tourne plus en rond. Et il y a une « nouvelle » : quelque chose de neuf s'ouvre devant nous. Des perspectives se dessinent, des projets fleurissent, la solitude s’estompe.

 

Nous ne sommes pas seuls pour le faire. Celui qui vient « nous baptise dans l'Esprit, » et nous incite tout particulièrement à deux choses.

Premièrement « raboter les collines et combler les vallées. » Il y a des montagnes d'indifférence et de mépris entre les hommes. Il y a des vallées très profondes creusées par la jalousie, l'envie, la volonté de puissance, l'esprit de domination. Nous sommes tellement divisés, séparés. Il y a quelque chose à faire, dès aujourd'hui, dans tous nos lieux de vie Cherchons, et faisons preuve d'imagination.

 Et, deuxièmement, il s'agit de faire advenir ce monde nouveau, c'est-à-dire de croire à l'amour. Vivre une relation fraternelle avec les autres. Il n'est pas trop tard pour commencer.

 

Le pape François vient de nous proposer son encyclique « Fratelli tutti ». Cette encyclique est un texte majeur qui porte le thème de la fraternité et de l’amitié sociale ; une « fraternité ouverte qui permet de reconnaître, de valoriser et d’aimer chaque personne… »

 Reprenons les mots de notre archevêque Mgr Eric de MOULINS-BEAUFORT à propos de l’encyclique du pape FRANCOIS :

« […]. La fraternité n’est pas une posture. Le Pape en décrit les différentes dimensions avec une grande liberté, comme le Christ. Il ne se laisse pas impressionner par les contraintes apparentes de ce monde. Il met sous les yeux de chacun les lieux où chacun risque de manquer à la fraternité. Tout le monde peut faire son examen de conscience : chaque personne, les entreprises, les familles, les États… Quel est le chemin pour passer d’une communication à tout vent à une fraternité véritable ? »

 

Rejoignons l’extraordinaire liberté et cette mobilité du Christ. Il n'est jamais en repos. Il n'a « pas une pierre où reposer sa tête. » Il vient du Père et il va au Père.

Il est temps de se mettre en route pour préparer la venue du Sauveur.

Amen

 

Alain BREIK - diacre

 

 

Je crois en Dieu

 

Prière universelle

 

* Que la venue du Sauveur renouvelle l’espérance et alimente le courage de nos malades et souffrants. Seigneur, nous te prions.

 

* Que les difficultés auxquelles nos prêtres doivent faire face, ne les éloignent pas de l’essentiel.

Seigneur, nous te prions.

 

* Que les Saints que nous n’avons pu fêter ensemble ces dernières semaines, comme Sainte Cécile (patronne des musiciens et des musiciennes ainsi que des brodeurs) ; Saint Eloi (pour les corporations liées au travail des métaux : les orfèvres, les bijoutiers, les forgerons et par extension les agriculteurs qui travaillent la terre avec les socles en fer de la charrue et autres outils utilisant ce métal) ; Sainte Barbe ? 4 déc. (pour celles liées aux sapeurs-pompiers, aux mineurs, aux artilleurs des chantiers souterrains, aux maçons des travaux publics), aident tous les acteurs de ces corporations à travailler avec un esprit de fraternité.

Seigneur, nous te prions.

 

* Que chaque femme et chaque homme d’état participe activement au salut du monde en travaillant pour le bien-être des plus démunis.

Seigneur, nous te prions.

 

* Que ce temps de grâce qu’est l’Avent permette à notre communauté de se renouveler dans la foi et de tendre davantage vers l’harmonie.

Seigneur, nous te prions.

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Notre père

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Je vous salue Marie

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Fin : + Au nom du père…