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       4ème Dimanche du Temps Ordinaire  (B)
31 janvier 2021
Textes du jour :

Première lecture (Dt 18, 15-20), Psaume (94 (95), 1-2, 6-7abc, 7d-9), Deuxième lecture (1 Co 7, 32-35), Évangile (Mc 1, 21-28)

 

Chants du jour :  

 

Méditation du Diacre Christian DEVAUX

 

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+ Au nom du Père... :
Introduction :

Qui es-tu, Seigneur ?

       Connaître Dieu et son projet pour l’humanité, communiquer avec Lui, c’est un souhait pour chaque homme et en tout temps.

       Dans la première lecture, le peuple Hébreux, ne veut plus de manifestation grandiose et terrifiante, lors de ses contacts avec Dieu ; comme ce fut le cas dans le Sinaï. Il demande à Dieu de leur donner des Prophètes, hommes qui diront la Parole de Dieu, mais qui seront « hommes parmi les hommes ». Cette parole ne sera pas moins pertinente, mais venant d’un des leurs, elle sera plus audible, plus accessible et plus compréhensible.

 

 

 

Accueillons son pardon qui fait de nous des invités dignes de son repas.

Demande de pardon 

Je confesse à Dieu tout- puissant…

 

Méditation

 

       « Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons noter Rocher, notre salut ! » Ps 94.

Dieu, c’est le rocher, le roc sur lequel je suis invité à nous appuyer pour construire ma vie. Cette dimension se vit tout particulièrement à Lourdes, lorsque les pèlerins touchent le rocher de la Grotte de Massabielle. Ils réalisent un véritable acte de foi, un acte de confiance en Dieu.

La source de cette confiance, c’est l’autorité avec laquelle son Fils Jésus proclame sa Parole.

 

       « On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. »

Jésus parle avec autorité.

       À la différence des commentaires habituels des scribes, la parole de Jésus est particulièrement nouvelle. Jésus ne se contente pas de commenter tel ou tel passage de la Loi ou des Prophètes, ce qu’il dit vient de Lui, directement, du plus profond de sa personnalité. Il Se dit, car la révélation en sera faite à la fin : il est la Parole de Dieu.

Ses auditeurs de Capharnaüm ne peuvent pas le savoir. Ils ne peuvent que se poser la question :

« Mais qui est-il ? »

 

Lorsque l’on dit qu’un enseignant, un orateur…, parle avec autorité, c’est qu’il maîtrise bien son sujet, il ne récite pas une leçon, il a l’expérience de ce qu’il affirme. Il maîtrise la théorie et la pratique. Un professeur de cuisine qui ne sait même pas cuire un œuf, ne peut pas faire autorité comme professeur de cuisine, même s’il connaît toutes les recettes du monde par cœur.

L’autorité de Jésus n’est pas seulement dans les paroles prononcées, mais aussi dans les actes qu’il pose. Jésus est celui qui nous libère de la souffrance et du mal. Il guérit nos corps mais aussi nos âmes.

 

       Qui es-tu, Jésus ?

Pour répondre à cette interrogation, il faut que nous apprenions à le connaître et faire chemin avec lui. Ce chemin est un chemin de découverte et de conversion.

Dans l’évangile de ce jour c’est l’esprit mauvais qui fait crier : « Je sais qui tu es ! » Si Jésus impose le silence à cet homme qui crie dans la synagogue, s’il le délivre de l’esprit mauvais, c’est qu’il est nécessaire de ne pas brûler les étapes. La révélation de sa propre identité doit se faire progressivement. Le questionnement de ses auditeurs est indispensable.

 

Quel chemin sommes-nous prêts à suivre pour découvrir Jésus et son message ?

En ce temps où les catéchumènes se préparent à vivre leur baptême lors de la veillée pascale, nous sommes appelés à renouveler ce chemin de conversion en leur compagnie.

 

       Peut-on dire en toute sincérité à quelqu’un « Je sais qui tu es » ! Il y a toujours en toute personne une part de mystère, une part cachée. À plus forte raison quand il s’agit de Jésus. La connaissance d’une personne ne se réduit pas à une connaissance intellectuelle. J’aurais beau avoir fait toutes les études les plus poussées en théologie, en critique biblique, en histoire du christianisme, cela ne veut pas dire que je connais Jésus. Pour mieux le connaître, il me faudra en plus un lent compagnonnage, une fréquentation assidue, et surtout il me faudra apprendre à l’aimer. Et c’est sans doute ce qui manque essentiellement à cet esprit mauvais qui dit à Jésus : « Je sais qui tu es !». Il lui manque l’amour. C’est pourquoi son témoignage n’est pas recevable, et Jésus lui cloue le bec.

 

« Tu m’étonneras toujours ! »

       Puis-je dire à Jésus, aujourd’hui même, « je sais qui tu es ! » ? Ne sommes-nous pas comme cet homme qui disait à celle qu’il aimait profondément : « Tu m’étonneras toujours ». Il voulait dire justement la part de mystère qui lui demeurait cachée en celle qu’il aimait.

Tout au long de notre existence, nous cheminerons avec lui, sans jamais le posséder, bien sûr, mais toujours en lui disant : « Tu m’étonneras toujours !  Mais qui es-tu, Jésus ? Fais-moi connaître tes chemins. »

Amen.

Christian DEVAUX, diacre

 

Prendre un petit temps de silence pour écouter ce que l’Esprit nous dit personnellement avant de lire la méditation proposée :

 

 

Je crois en Dieu
 
Prière universelle

* C’est à l’Église qu’est confié l’enseignement de Jésus. Pour tous les ministres de la Parole, Seigneur nous te prions.

Notre Père et notre Dieu, nous te prions.

 

* Pour tous les peuples privés de liberté religieuse, Seigneur nous te prions.

Notre Père et notre Dieu, nous te prions.

 

* Pour les religieux et religieuses, pour ceux qui t’ont consacré leur vie, Seigneur nous te prions.

Notre Père et notre Dieu, nous te prions.

 

* Pour notre espace missionnaire et tous les chrétiens rassemblés autour de la parole de Dieu, Seigneur nous te prions

Notre Père et notre Dieu, nous te prions.

 

 

 

   

Notre père
Je vous salue Marie
Fin : + Au nom du père… 

 

 

 

 

 
 
 

 

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synagogue Capharnaüm
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